Le travail avec les conseillers nous ouvre des perspectives que nous n’avions pas soupçonnées au début. L’impact va bien au-delà du cadre initialement défini.
Premièrement, le fait que l’on ait à disposition ces conseillers permet aux experts en genre du Ministère de l’Environnement de s’approprier la question des changements climatiques et d’aborder les liens entre le genre et le climat avec beaucoup plus d’aisance et efficacité.
Deuxièmement, puisque les conseillers nous accompagnent dans tout ce que nous faisons, nous regardons maintenant systématiquement le volet du genre, que ce soit en termes de financement, d’études ou de recrutement des consultants.
Troisièmement, la collaboration entre le Ministère de l’Environnement et le Ministère de la Femme ne cesse de s’accroître. À titre d’exemples, nous travaillons actuellement avec le Ministère de la Femme à actualiser la politique nationale sur le genre, notamment en veillant à prendre en compte le lien entre le genre et le climat, et à institutionnaliser toutes les cellules de genre qui existent au sein des ministères sectoriels. Le Ministère de la Femme nous voit désormais comme un partenaire clé. C’est un changement considérable depuis 2018. Mais il nous faut aller au-delà. Nous cherchons maintenant à garantir un processus de collaboration continu entre les deux ministères en termes d’échange de données et d’informations, de recherche de financements et de suivi et évaluation.
Dernièrement, notre équipe est maintenant sollicitée par différentes parties prenantes pour les aider à prendre en compte les liens entre le genre et le climat. Ces acteurs font appel à nous car ils nous font confiance. C’est un grand pas en avant pour la prise en compte du genre dans l’action climatique en Côte d’Ivoire à tous les niveaux.